19- VACANCES DANS LE MORBIHAN (par Diva)

  Notre maitresse nous a ramenés cet été en Bretagne, nous avons rencontré de braves gens qui nous ont gâtés. Notre maison était jumelée à une autre avec une cour commune donc, pourquoi nous priver? Nous nous sommes légèrement incrustés chez les voisins. Au début il y avait un groupe de jeunes qui nous offrait plein de bonnes choses à manger que notre maîtresse nous refuse et après leur départ un couple dingue de chiens a pris leur place, Michèle et Gérard. Comme ils nous ont gâtés! Un vrai bonheur! Shuggy était leur préféré donc il passait le plus clair de son temps chez eux à se gaver de: crêpes, tartes, saucisson, pommes, etc... Notre maitresse devra le mettre au régime sec en rentrant car il s'est de nouveau empâté le coquin. Je crois que nous aussi on a un peu pris de poids malgré tout l'exercice, merci Mimi, tu as été un ange avec nous, on ne t'oubliera pas. Grosses léchouilles de nous cinq.

Tous les matins notre maîtresse prenait un de nous, à tour de rôle et allait au village pour acheter le pain, elle faisait en tout 4 km, c'était la petite promenade, mais quand c'était mon tour, je n'étais pas franchement emballée, elle disait que c'était bon pour mon gras. Moi, j'aime mon gras, je n'ai pas envie de le perdre et il fait tout mon charme.

 Notre copine Câline faisait le mur pour aller se promener dans le village et quand mademoiselle se lassait et bien elle rentrait, mais je dois dire qu'à chaque rappel de notre maîtresse elle revenait très vite. Elle était tellement curieuse qu'elle désirait tout voir, tout sentir, tout lécher, alors elle montait sur le muret et partait à l'aventure. Donc, après maintes engueulades et petites tapes sur le popotin, notre Câline s'est retrouvée attachée et malgré la rallonge, elle a réussi à faire le mur et se trouver bien coincée. Heureusement que mes maîtres la tenaient à l'œil et sont venus à son secours. Il a fallu revoir la longueur de la laisse afin qu'elle ne puisse plus accéder au mur.

 Ralf et moi n'aimons pas trop marcher et là, pour aller à la plage il nous fallait marcher sur les dunes et marcher... interminable! J'en avais tellement marre, j'ai même tenté de me rebeller, mais ça n'a pas fonctionné. Dur, dur... De temps en temps, ma maîtresse me portait ou Ralf  afin de nous ménager un peu, mais ça ne durait pas. Nous, on aurait souhaité être portés tout le temps, c'était sympa, on pouvait même un peu dormir au creux de ses bras,... mais... elle n'était pas trop d'accord, vu notre poids, et la chaleur... Elle disait toujours que ce n'était pas loin, 900 mètres, quelques minutes... Mais l'arrivée valait le coup: Super, génial pour nous tous...

 Lorsque nous arrivions à la plage, du haut de cette dune, on voyait beaucoup d'eau et je me souvenais avoir déjà vu ça quelque part. Là, on fonçait comme des fous droit vers l'eau et il y avait encore un bon morceau de terre sablée, mais peu importe... on sautait dans tous les sens, on allait dans l'eau, mais juste pour mouiller nos pattes, pas plus. Et, je cherchais mon copain Ralf, je ne le voyais pas, je m'inquiétais, je le cherchais et là, je le voyais couché sur la jambe de notre maîtresse à recevoir plein de bisous et caresses. Il se reposait. Par la suite, nous sommes tous allés la rejoindre et là Ralf nous a suivis. Un peu plus tard nos petits maîtres nous ont portés à tour de rôle dans l'eau et nous avons nagé, c'était très agréable. Aucun de nous ne savait qu'il pouvait avancer dans l'eau en remuant ses quatre pattes en même temps. Quelle découverte!!!

Le dernier matin, nous avons eu tous très peur, Mimi nous dorlotait et tout à coup nous avons vu notre maîtresse sortir les "grandes boites" et partir. Nous savons que ces "grandes boites" vont dans la "machine qui roule" et qui va très loin, longtemps. Et, nous, on veut y aller aussi... on ne veut pas rester sans elle... vite, prend nous...  On a vite laissé Mimi et on s'est tous mis à l'appeler, à crier, même Shuggy n'a plus pensé à son estomac...  Mimi essayait de nous calmer, mais rien à faire et quand on voyait au loin notre "maman" revenir, on ne l'a plus lâché, on n'a même pas dit correctement au revoir à la gentille Mimi.

Durant le chemin du retour, comme d'habitude, nous n'avons fait que dormir, d'un trait, parfois on ouvrait un petit œil mais la fatigue nous reprenait et on se collait tous à nouveau pour mieux se sentir. Le soir, on est arrivé dans notre maison, on a retrouvé tous nos repères et nos bonnes vieilles habitudes. J'espère qu'elle nous amènera bientôt dans un autre beau coin.

 

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