La famille des 4 pattes s'est agrandie, un petit Cavalier King Charles, Ralf est venu rejoindre cette belle petite tribu et nous lui souhaitons la bienvenue parmi nous. 
Mon brave petit Ralf, je t'ai trouvé par hasard sur internet alors que je recherchais des statistiques sur les abandons d'animaux au Luxembourg. Dit entre parenthèses que je n'ai jamais trouvé d'ailleurs.
Suite à la fermeture de l'élevage dont tu faisais partie, un refuge en Nièvre t'a recueilli vieux, abandonné et dans un sale état, aussi bien physique que psychologique.
En voyant ta photo j'ai tout de suite eu le coup de coeur, en plus un petit malheureux ckc! J'ai téléphoné au refuge, et après avoir eu plus ou moins les détails de ta vie je t'ai tout de suite réservé pour la semaine suivante. Rien ne m'aurait fait changer d'avis, ni ton âge avancé, ni tes ennuis de santé et encore moins la longue distance.
Samedi 22 novembre 2008, après un trajet de 450km, nous sommes arrivés, mes enfants, mes trois chiens et moi au refuge à Château Chinon où tu nous attendais. Dès que je t'ai vu, j'ai eu un pincement au coeur, tu étais en cage tout comme tes autres congénères, pas en très bon état. J'avançais sous une pluie d'aboiements, tous les chiens étaient en plein état d'excitation, aucun d'eux n'avait une once de méchanceté, au contraire, je caressais les plus gros et en échange je recevais des coups de langue sur mes mains, j'avais l'impression de tous les entendre me dire:" Moi,... prends moi..." et si j'aurais pu... je les aurais tous pris, malheureusement...
Mon fils essayait de te caresser mais tu ne te laissais pas trop approcher, je t'ai parlé avec le plus de douceur possible et tout doucement tu t'es approché de nous, reniflé mes doigts pour finalement nous laisser t'effleurer. Déjà, au premier contact et en voyant ton comportement, je me doutais qu'il y avait un souci, mais j'étais encore loin du compte. Quant à ma fille ne supportant pas la vue de tous ces chiens était retournée à la voiture en larmes. Une heure plus tard tu te retrouvais dans mes bras, sans bouger , j'essayais de te rassurer en te parlant, en te caressant et en te faisant plein de petits câlins... tout doucement tu te calmais. La responsable du 
refuge t'a donné un bisou en guise d'au revoir, et m'a donné ton sac de médicaments, car en plus tu avais un gros souffle au coeur. Tu suivais du regard ton ancienne maîtresse et lorsque je t'ai posé à terre, tu es parti à plusieurs reprises vers elle. ça m'a un peu rassuré, elle avait fait de son mieux pour toi et tu l'aimais, mais une meilleure vie t'attendais...
J'ai lâché Lady, Diva et shuggy afin de faire les présentations et après quelques senteurs Lady et Diva on commencé à s'agiter, à gémir, à tourner en rond et dans tous les sens: l'endroit leur faisait peur. Quant à notre brave Shuggy, lui avait découvert de grosses vaches dans l'étable et n'avait qu'une envie aller à leur rencontre afin de les narguer. Sacré Shuggy, il n'en loupe pas une celui-là!
J'ai vite fait remonter tout ce beau monde dans la voiture et nous sommes partis direction Luxembourg.
Durant tout le trajet Ralf était couché, sans bouger contre mon fils, on a mis près de six heures avant de rentrer à la maison car il neigeait et le chemin était assez préoccupant: Je dois dire que je ne me suis jamais sentie aussi rassurée qu'une fois arrivée chez moi.
Merci Christel et à toute la bande de "Coeur à 4 pattes" de vous démener comme vous le faites pour sauver ces pauvres chiens.